Résidence secondaire : un rêve français ?

Lors d’un sondage printanier, il est ressorti que les français entretiennent une relation spéciale avec les résidences secondaires. Le résultat est sans appel : l’idée d’accéder à la propriété d’un deuxième lieu d’habitation germe dans les esprits et ce, dès leur entrée dans la vie active.


Résidences secondaires : une croissance dans la part du parc de logement
En 2017, l’INSEE montrait la part que représentent les résidences secondaires en France : 3.4 millions sur les 34,8 de logements en France métropolitaine. Ceci est dû à une évolution sur 30 ans de +28% entre 1987 et 2017. Dans ce total de résidences secondaires, 57% sont des maisons et 43% des appartements. Après affinage, l’enquête montre que 40% de ces biens secondaires se situent en bord de mer, 26% en pleine campagne, 17% en ville et 15% en montagne.


La relation française avec les résidences secondaires
13% des français sont propriétaires d’une résidence secondaire, un chiffre qui évolue avec l’âge : 7% des 25-34 ans ont fait l’acquisition d’un bien, 10% des 35-49 ans, 13% des 50-64 ans et 20% des 65 ans et plus.
A retenir, si une majeure partie a été réalisée à l’aide de crédit immobilier, 26% de ces résidences ont été transmises via l’héritage, chiffre significatif comparé aux résidences principales données par legs qui ne représentent que 16%. La région Occitanie détient à elle seule 16% de ces résidences, suivie de près par les régions telles qu’Auvergne Rhône Alpes et PACA.


La jeunesse aspire de plus en plus à l’accession de résidences secondaire.
Cet attrait qu’ont les français envers l’accession de bien n’est plus à prouver :
Parmi les non détenteurs d’un second bien, 40% des sondés ont envie d’obtenir un deuxième bien, 44% chez les locataires. Les 25-34 ans sont plus de 55% à se projeter comme propriétaire d’une deuxième résidence. A contrario, les plus de 65 ans ne sont plus que 20% à vouloir posséder de tels biens.


Un projet de vie accessible ?
2% des sondés envisagent de franchir le pas dans l’année, 5% d’ici 2 ans et 33% sur une vision à plus long terme. En revanche, depuis la crise de 2008, l’immobilier connait une chute de prix dans certaines régions rurales de l’ordre de 12%. Des prix sur la pente descendante, en combinaison avec des taux immobilier historiquement bas, rendent ce type de projets réalisables : en mai dernier, le taux de crédit immobilier oscillait en moyenne aux alentours de 1,46%.

Source : empruntis

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